Les autorités de cette chambre consulaire étaient face à la presse le mercredi 03 février dernier. Pour parler du regroupement économique prévu du 17 février au 13 mars.
« Contribuer à l’économie régionale décentralisée, par une étroite collaboration avec les collectivités locales » : tel est le thème retenu cette année pour guider la 21 ème édition de la foire régionale de Bafoussam. Un thème qui s’inscrit dans l’air du temps, avec la décentralisation initiée par le gouvernement il y a peu. L’annonce en a été faite par les responsables de la Chambre de commerce, des Mines, de l’Industrie et de l’Artisanat (Ccima) au cours d’une rencontre avec les hommes de médias. Tenue dans la salle des conférences de la représentation régionale de la Ccima, l’échange avec la presse a permis d’évoquer nombre de sujets. M. Nzueto Bachelin, Chef de la Cellule de des foires salons et autres manifestations économiques, a ainsi indiqué que 70% des souscriptions avaient déjà été faites pour les stands, avant même que ne soit lancée la campagne promotionnelle. Ce qui, en l’en croire traduit la confiance que les exposants continuent de témoigner à sa structure. Laquelle se trouve en pleine mutation sur le plan managérial. « Créée en septembre 2010, notre cellule a la responsabilité de réfléchir sur les améliorations à apporter dans l’organisation des foires et autres salons qu’organise la Chambre. Ceci pour concevoir ces manifestations de façon professionnelle. Nous devons nous montrer proactifs. C’est ainsi que dès mai-juin prochain, la plaquette de l’édition de 2012 sera disponible. Pour cette édition, nous réservons de nombreuses surprises, notamment les week-ends. » A-t-il révélé. Il a ajouté que les exposants seront aux petits soins, car une attention particulière leur sera accordée. L’animation culturelle ne sera pas en reste.
Expertise à partager.
Cette édition de la foire s’annonce dans un environnement concurrentiel, tel que l’a évoqué David Tofeukeu, le Secrétaire régional (SR) de la Ccima. « Avec la libéralisation de 1992, beaucoup de privés se sont lancés dans l’organisation des foires. Nous restons cependant les meilleurs en terme d’expertise. Nous ne demandons qu’à mettre ce savoir faire à la disposition des collectivités décentralisées. Nous ne considérons aucunement les privés comme des rivaux, encore moins comme des adversaires. Nous leur demandons simplement d’utiliser notre expertise. La Chambre, en tant qu’instrument de l’Etat, est au service de tous. Nous appelons donc les collectivités et communautés qui le désirent, à la collaboration pour la réussite de leurs manifestations foraines. Nous avons participé il y a quelques années, à la réussite de la foire qu’organisait le peuple Bafoussam à l’occasion de son congrès, à la demande de son Chef. Nous ne demandons qu’à renouveler et multiplier de telles expériences.» » A précisé le SR. Des propos qui ont réveillé le spectre du « Grass fêtes », une manifestation organisée par la Communauté urbaine de Bafoussam, et qui a lamentablement échoué en décembre dernier. Les panélistes ont aussi indiqué que les prix des stands et autres espaces, qui vont de 500 000 F Cfa à 25 000 F Cfa, n’ont pas connu de hausse. Faisant le bilan de l’édition passée, le SR a révélé qu’elle avait « connue une entrée financière moyenne », due en partie à une pluviométrie incontrôlée, laquelle avait sérieusement compromis les entrées. 171 stands avaient été loués, et des exposants étaient venus de Turquie, Pakistan, Syrie et Sénégal. Notons que le président de la section artisanat de la Chambre, Tchangou Banfora, représentait Christophe Ekeng, le Président de cette institution à cette rencontre avec la presse.
Michel Mombio
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